Festival We love Green – Jour 1

Edition 2016 du festival avec mes impressions du samedi (oui, il y aura forcément du LCD)

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Bien que loin de Paris maintenant, certains événements méritent de sauter dans un train pour revenir faire un tour dans la capitale. La venue de LCD Soundsystem au festival We Love Green pour sa reformation après plus de 3 ans d’absence fait clairement parti de ces occasions.

La rencontre avec le festival avait pourtant mal démarré. Faute à une pluie qui avait rendu marécageux le terrain des festivités, l’organisation a été plus qu’hasardeuse (euphémisme) en faisant attendre la foule ou en demandant à tout le monde d’évacuer le festival à peine entré (!?!). On arrivait dans une enceinte vide sans musique, c’était assez bizarre. Passé outre ce désagrément, j’ai pu commencer à profiter des premiers concerts et des premières bières à 7.5€.

FKJ

L’impératrice ayant décommandée, FKJ est dans les premiers à officier. Je l’avais déjà vu au Paleo et il est toujours agréable de retrouver cet homme orchestre capable d’enchaîner claviers, guitares ou saxophone avec une facilité déconcertante. Il groove et le public se chauffe doucement avec lui.

Metronomy

Joseph Mount est venu représenter le groupe pour un DJ set. Soyons clair, le mix n’est pas son domaine de prédilection mais il enchaîne quelques tubes de Metronomy (dont le dernier et efficace, « Old Skool ») ainsi que quelques uns de leurs remixes de qualité. Service minimum mais il rappelle que l’on peut attendre de bonnes choses de leur prochain album.

PNL

PNL We love Green

PNL lors de leur concert – Photo de Mathieu Foucher pour Torréfacteur

Apres un passage rapide pour Floating points (un live un peu chiant, il est beaucoup plus efficace en DJ set, je l’avais vu à Electrosanne), direction les rois de la bicrave pour le baptême du feu ; j’ai nommé PNL. Le duo a fait peu de concert et d’interviews, leur venue dans le royaume d’un festoche parisiano-hipster avait de quoi surprendre mais ils ont su embarquer le public. Beaucoup de pose (minimaliste aussi dans ma scenographie), de joints fumés sur scène et de « QLF » scandés, le groupe reste fidèle à ce qui a fait sa renommée, des beats minimalistes mais qui cognent et des punchlines fameuses que la foule reprend, comme sur le finish avec « Le monde ou rien ».

Hot Chip

La seconde raison de venir au festival, ces diables de bidouilleurs électroniques anglais : Hot Chip. Ils ont assuré un très bon live avec tous leurs classiques (Ready for the floor, Flutes – j’étais en transe, j’aime tellement ce morceau et sa montée incroyable-, I feel better, Over and Over, Need you now…). Leur final sous forme de reprise survitaminée de Dancing in The dark du Boss fait danser la foule et met le sourire ; on voit leurs enfants (d’Alexis Taylor et de Joe Goddard je suppose) venir célébrer l’événement avec eux sur scène. Très touchant !! J’étais surpris qu’il ne finisse pas avec le mashup sur All my friends de LCD mais ils ont sûrement voulu laisser la politesse au groupe tant attendu. La classe britannique.

On a juste le temps de manger un morceau et de voir un bout d’Hudson Mohawke ; je l’avais également déjà vu à Electrosanne et c’est toujours efficace. Son Ryderz est d’une puissance scénique. Pas le temps d’aller sur la scène électro du Lalaland ou de voir Griefjoy (malheureusement).

LCD Soundsystem

LCD Soundsystem - We love Green

Cap vers le bonheur pour voir pour la première fois le groupe mythique. James Murphy et sa bande au complet ont décidé de nous régaler et démarre fort. « Us VS Them », « Daft Punk is playing in my house », « Tribulations », « Losing my edge », tous les tubes y passent. Malgré la fatigue accumulée sur la journée et la fine pluie sur la tronche, la musique de LCD appelle les démons de la danse et te font trouver des forces insoupçonnées pour bouger ton boul. J’ai rarement vu une telle énergie communicative en live et une telle communion avec le public, c’est beau. James charme la foule et arrose le show de sa voix incroyable, son charisme dingue et son côté punk electro funky. Il nous annonce subtilement qu’ils restent 3 morceaux : l’autoroute du bonheur, « New York I love you but you bringing me down », « Dance Yrself Clean » et « All my friends » (un des mes morceaux préférés tous genres confondus, period).

Suite au prochain épisode avec le jour 2 !

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