Bruckner, Moussorgsky, Wagner


3 noms, 3 ambiances.
Un genre encore inexistant et des noms peu courants dans la JuBox. Et pourtant des émotions et du talent…
La musique classique, un univers flou et inconnu pour moi jusqu’à aujourd’hui. De ce style, je ne connaissais que les morceaux classiques communs et connus de tous (e.g la valse Le Grand Danube Bleu de Strauss). Pourtant ce genre est sans nul doute à la base de plusieurs autres et je resterai toujours admiratif devant ces nombreux compositeurs qui sont parvenus à penser une symphonie et à la retranscrire sur une portée.
J’ai donc décidé depuis quelques jours de me plonger dans cet univers musical, notamment à l’aide d’un coffret sorti en 1997 (effectivement ça date mais la musique reste la même…) par la Deutsche Grammophon qui s’intitule le Guide Jaune de la musique classique ( The Yellow Guide). Ce dernier réunit plusieurs oeuvres de compositeurs classiques émérites interprétées par différents orchestres et est assorti d’un livret explicatif avec autobiographie des auteurs, détail sur le vocabulaire spécialisé et brève description des morceaux.
J’ai logiquement démarré par le CD n°2 et de cette écoute, j’ai sélectionné pour vous trois morceaux qui m’ont le plus ému. Je vous évite bien entendu l’analyse de la composition que je ne saurai effectuer. Ce qui a été pour moi important, c’est l’émotion que les différentes oeuvres communiquent.
Commençons par Anton Bruckner avec Te Deum. Ce compositeur autrichien avait un attrait pour la musique religieuse et cela s’entend dès le départ avec les choeurs dans une tonalité grave montant face aux cordes. La force des voix et de l’orchestre donne un caractère divin au morceau, notamment à partir des 2’16. Le final atteint l’apothéose. Ecoutez plutôt cette version interprétée en 1978 par l’orchestre philharmonique de Vienne:
Continuons cette exploration avec un grand classique que j’apprécie énormément, La Chevauchée des Walkyries (vierges guerrières dans la mythologie Nordique) de Richard Wagner. Le rythme initial alerte est suivi d’une orchestration épique qui donne un style grandiose au morceau. En voici une interprétation dirigée par le chef d’orchestre italien Arturo Toscanini (désolé pour la qualité sonore et l’ancienneté de la vidéo, on ne distingue pas les graves…):
Le troisième morceau sélectionné est La Grande Porte de Kiev (faisant partie de l’oeuvre Tableaux d’une exposition) composé par Modest Moussorgsky, destiné à la base au piano et repris quelques années plus tard en orchestration par Maurice Ravel. Un morceau également grandiose et comprenant quelques magnifiques montées. Voici une interprétation:
Un style musical qui reviendra sans doute pimenter le blog d’oeuvres grandioses, magiques et majestueuses!

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